jeudi 4 décembre 2008

Jours paisibles et matins calmes

  Mon séjour à Séoul se termine...

  J'ai eu l'occasion d'explorer les rues de la villes, d'expérimenter les brochettes, en-cas et autres pâtisseries vendues dans la rue.

  On peut voir un peu partout dans les rues de la capitale coréenne des hommes habillés de rouge agitant sans cesse une cloche. J'ai appris par mes collègues qu'ils font partie d'associations caritatives recueillant des fonds à l'approche de Noël...

  Car Noël est proche. J'imagine que c'est une évidence pour n'importe quel occidental, mais j'avais complètement oublié l'approche de la Nativité, tant elle ne fait pas recette à Pékin. A Séoul au contraire, on commence à voir beaucoup de décorations rouges et de sapins.

  Mes collègues m'ont promis de me faire découvrir des spécialités culinaires coréennes demain. J'ai cru comprendre que cela incluerait le Sujo, alcool local - j'espère juste qu'il ne sera pas aussi ignoble que l'infâme Baijiu chinois.

mardi 2 décembre 2008

Seoul encore

  Seconde journée en Corée. J'ai vu pour la première fois depuis dix ans quelqu'un qui faisait une minute de silence (visiblement un benedicite silencieux) avant de se jeter sur sa pitance. Je dois dire que j'ai été assez surpris du comportement des Coréens à table. Ils mangent très vite et ne parlent quasiment pas pendant le repas, reportant plutôt les discussions aux différentes pauses café. Le thé semble avoir moins de succès là-bas.

  Je dois dire que Séoul correspond vraiment à l'idée que je me faisais des mégalopoles asiatiques avant de partir pour Shanghai: hi-tech, extrêmement lumineuses la nuit, avec tout un mélange de restaurants, de bars, de vendeurs de snacks (brochettes, pâtisseries, tubercules en sauces, etc.).

  Question hi-tech, j'ai pu voir ce dont je n'avais qu'entendu parler en France: les portables servant de pass pour le métro (on en discutait déjà dans ma première année d'école, mais on n'a pour autant que je sache jamais dépassé le stade de l'expérimentation).

  A part ça j'ignore si c'est mon charme naturel ou l'effet de la fatigue, mais c'est bien la première fois que, prenant le bus pour rentrer à l'hotel, je sens une ravissante collègue s'endormir contre moi.

  J'ai aussi été surpris par la discipline des Coréens. On trouve des places réservées dans le métro pour femmes enceintes et personnes âgées. Même dans une rame remplie à ras bord, personne ne s'assied à ces places. Stupéfiant pour qui a passé ces dernières années en France ou en Chine.

lundi 1 décembre 2008

Premier jour en Corée

  Me voilà enfin au bout de ma première journée de travail en Corée (enfin, presque à la fin, puisque mes collègues chinois continuent de me harceler sur MSN pour analyser leurs problèmes...)

  Journée sacrément enrichissante dans tous les cas.

  J'ai eu l'occasion de goûter enfin la cuisine coréenne. Elle n'est pas aussi abjecte qu'on me l'avait annoncée, ni suffisamment pimentée pour me faire reculer. Mes collègues n'en revenaient pas. Il semble qu'un occidental qui apprécie la cuisine épicée soit contraire à tout ce qu'on a pu leur enseigner.

  Le pays lui-même est vraiment valloné. Depuis mon hotel jusqu'au site d'Anyang à quelques dizaines de kilomètres de là, des collines ocres et brumes parsemaient le paysage.

  Le prosélytisme religieux semble sacrément actif. J'ai pu voir un peu partout des églises adventistes, pentecôtistes, etc. Visiblement, l'armée américaine est arrivée accompagnée de ses missionnaires il y a cinquante ans.

  Grand moment de Mister Bean aussi lorsque je me suis retrouvé face à des toilettes doté de télécommande aussi complexes qu'un cockpit de Rafale, avec les explications en Coréen. Evidemment, mes tendances geek m'ont poussé à toucher tous les boutons, avec des effets aussi variés que le réchauffement du siège, les brises chaudes ou le jet d'eau en charge de masser mon fondement. Avec l'éternel question: mais comment arrête-t-on tout ça... Je n'en dirais pas plus pour protéger ma dignité.

  J'ai aussi tenté l'aventure de la navette et du métro - moderne, rapide, suffisamment spacieux pour ne pas être serré comme des sardines. J'étais visiblement le seul occidental dans la rame. Voilà qui m'a rappelé mes première journées à Shanghai.
  Ce fut aussi l'occasion d'observer un petit peu les Coréens. Bon, surtout les Coréennes, je l'avoue. Elégantes, toujours maquillées, et se promenant avec des gadgets hi-tech à faire frémir d'envie bon nombre de nerds.

  Il me reste quelques slides à compléter, avant d'aller explorer un peu la nuit pékinoise.

  En attendant, une petite photo depuis ma chambre. C'est brumeux et on ne voit pas aussi bien que prévu les collines du lointain, mais pas si désagréable que ça.