mercredi 7 novembre 2007

Yan Dang Shan - Seconde partie

Après une longue absence, ce blog est enfin mis à jour.

Et voici donc la suite de mes aventures (épiques, forcément épiques), dans les montagnes du Sud.

Le réveil aux aurores fut, une fois n'est pas coutume, indolore. Le spectacle observable depuis la chambre d'hotel n'y étant pas pour rien.

J'ai eu droit à mon premier petit-déjeuner chinois (je sais, cela semble curieux en quatre mois, mais je suis toujours resté fanatiquement accroché à mes habitutes de Français, café, gâteau et jus d'orange).

Autant dire que ça surprend. Pas de boisson chaude (juste du lait et du jus d'orange), pour toute forme de pain des biscottes terriblement sucré, quelques morceaux de pastèques, et majoritairement des plats salés: oeufs durs, raviolis, haricots, etc... Un peu rude le matin, je dois l'avouer.



Puis, départ en car pour la Cascade du dragon. Temps réellement magnifique, et le paysage ne gâte rien. Au centre de cette photo, on peut voir l'un des ponts suspendus de Yan Dang Shan. Nous n'avons malheureusement pas eu la possibilité de monter jusque là, mais le lieu donne envie d'aller y faire un peu de randonnée.





La suite fut des plus classiques: on suit la guide et son drapeau en fusillant tout ce qui semble digne d'intérêt avant d'arriver à la cascade. On trouvait notamment un roc portant cinq noms différents selon l'angle de vue (certains demandent une certaine imagination):

Les ciseaux

Le Pic-Vert

L'ours

Le bâton (on admire le contre-jour)

Le bâteau (un contre-jour de fort belle facture ma foi, là aussi)

Après ces pérégrinations, nous arrivâmes enfin devant la fameuse Cascade du Dragon, appelée aussi Cascade du Grand Dragon, l'une des Quatre Cascades de Chine.
Autant dire que le site lui-même était impressionnant: Une paroi de deux cents mètres en demi-cercle, entourant un petit lac. Mais, automne oblige (il n'avait pas plus depuis presque trois semaines et les rivières étaient à sec), la cascade-même l'était beaucoup moins.
La cascade (petit filet d'eau en cette saison)


Le site de la cascade

Un esquif (pour touristes, évidemment)

La vue depuis la cascade-même était elle aussi magnifique.

Nombres de lettrés se sont recueillis dans les environs depuis les Tang, certains y laissant leur marque. J'ignore vraiment comment ils ont pu faire graver leur textes (on en trouve douze tout autour de la cascade).

Après la visite de la grotte, retour à pied vers le car, et départ pour un autre site. On y observe notamment un autre temple bouddhiste:

L'une des particularités du lieu était un cable tendu entre deux montagnes. A dix-heures trente précises, un acrobate le traverse. Il est bien sûr maintenu au cable, mais le simple fait de l'observer se mouvoir dans les airs à cette altitude suffisait à me donner le vertige:Pour donner une idée, l'acrobate est le point noir au milieu du ciel. J'ai vraiment regretté de ne pas avoir un zoom de compétition à ce moment-là.

Après le spectacle, nous sommes montés directement en haut de la cascade du petit dragon.
Enfin, montés... disons que nous avons pris l'ascenseur. Il fallait visiblement le moins de randonnée possible pour les touristes.
Après avoir longé le vide sur un petit pont rouillé, nous avons pu observer le spectacle de la cascade toute aussi sèche.

La vue était néanmoins fabuleuse:

Il y a bien sûr, associé à ces lieux, une histoire d'amour tragique et de damoiselle se jetant dans les flots, immortalisée par une fontaine:



Et après avoir vadrouillé un petit peu dans les environs, nous sommes redescendus, avons repris le car, déjeuné, et en route pour les six heures du retour, bercés comme il se doit par les films hong-kongais sous-titrés en mandarin.

Parmi les éléments pittoresques, citons tout de même les vespasiennes d'aire de repos. Bondées comme il se doit. Chacun fait la queue derrière un urinoir, dans un espace vraiment confiné. Autant le dire, c'est particulièrement dérangeant.

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