lundi 29 octobre 2007

Yan Dang Shan - Première partie

C'est le coeur plein d'espoir et d'enthousiasme (quelque peu tempéré par l'horaire) que je me suis levé samedi matin. Le temps de préparer mon sac (qui a dit "à l'arrache" ?), de vérifier par la fenêtre que le métro était déjà en service à 6 heures, et me voilà parti pour le lieu de rendez-vous.
Temps merveilleux en perspective, malgré un peu de brouillard qui se lève bien vite.

Le car qui s'apprête à nous emmener est à l'heure. Première surprise: lorsque la guide fait l'appel, je n'entends pas mon nom (ou les tentatives parfois comiques des chinois tentant de le déchiffrer...), par contre je reconnais celui de collègues absents. Visiblement, tous les voyageurs n'appartenant pas directement à la compagnie (tels que les époux, copains, ou les VIE) ont été enregistrés sous le nom de personnes ne venant pas pour éviter de payer plein tarif. Je ne vais pas m'en plaindre, j'espère juste ne pas devoir signer sous mon nom d'emprunt.


Nous voilà partis, la guide nous annonce que l'autoroute est bloquée beaucoup plus loin à cause du brouillard (si, si, pas d'erreur de traduction), mais que ça ne devrait pas nous concerner.
Malheureusement, nous arrivons bien vite à un bouchon, très loin de l'autoroute en question. Et nous apprenons à ce moment-là que l'autoroute n'a toujours pas été ouverte.
J'ignore combien de temps il a fallu attendre (j'ai dormi), mais la suite du trajet s'est déroulé à un rythme d'escargot puisque, même lorsque l'autoroute fut rouverte, le traffic était bien plus important que la normale.
Bilan: Dix heures de trajet au lieu de six. Youpie!

J'ai quand même pu admirer le paysage, qui en valait la peine, d'autant que le temps était magnifique. Et j'ai même pu découvrir les joies des nanards hongkongais (films de gangsters et d'arts martiaux).

Enfin arrivé sur place, nous avons enfin pu admirer les montagnes. Pour expliquer un petit peu le contexte, ce massif montagneux est d'origine volcanique, ce qui se traduit par des pics particulièrement escarpés aux formes évocatrices. Ce fut très tôt un haut-lieu du bouddhisme (mon guide me murmure que les premières communautés se sont établies vers le IVème siècle), qui y construisirent bon nombres de monastères.




Je préviens tout de suite, vu l'heure tardive, la luminosité n'était pas fabuleuse et cela se ressent parfois sur la qualité des photos. Profitez-en tout de même.











Voilà par exemple le pic dit "du chameau":

Cette fissure est l'une des merveilles de Yan Dang Shan: un monastère bouddhiste a été construit à l'intérieur:




La bonne nouvelle, est que l'on peut visiter ce monastère. Nous voilà donc en route. Le chemin est entièrement constitué de marche. Les amateurs de randonnées en sont pour leurs frais (j'en fait malheureusement partie). Dès les premières marches, on peut observer un monastère en contrebas.





Après avoir gravi quelques marches supplémentaires, nous voilà face à l'entrée du monastère:









On trouve bien sûr à l'intérieur les statues de rigueur.



















La vue depuis la fissure elle-même est réellement impressionnante.








L'intérieur même de la montagne comprend un certain nombre de pavillons. Le tout étant bien sûr empli de touristes.


Tout en haut de la fissure se trouve un gigantesque caverne au centre de laquelle trône un Bouddha. Un grand nombre de petites statuettes parsèment les murs de cette grotte.


Vers six heures du soir, nous avons commencé une marche de nuit au cours de laquelle notre guide a entrepris de nous expliquer le nom des différentes montagnes. Si certaines (le chameau précédemment montré) semblent évidents, d'autres sont plutôt, à mon avis, le fruit de l'imaginations de lettrés.

C'est à ce moment-là que j'ai commencé à comprendre pourquoi beaucoup disent que les groupes de touristes chinois sont insupportables. Non que leur comportement soient pires que ceux de n'importe autre nationalité. Bien au contraire. Le problème vient du fait que les guides ont tous pour mission de répéter exactement le même texte, mot pour mot, à leur groupe, et de se faire entendre à tout prix. Ce qui signifie un mégaphone branché à fond, souvent grésillant, et un discours débité comme une mitraillette. C'est loin d'être l'expérience la plus agréable du monde, surtout lorsque bons nombres de groupe font exactement le même trajet, et qu'on peut donc se retrouver coincés entre trois guides, chacune beuglant la même chose dans son mégaphone pour couvrir les deux autres, le tout en canon. Insupportable, et comme il faisait nuit, qu'il valait mieux rester près du groupe, et que nous étions de toute façon coincés entre la rivière et la montagne, la seule issue était d'endurer le supplice avec résignation.

Passé ce moment difficile, nous sommes enfin rentré à l'hotel, le temps de prendre un dîner excellent et copieux (crabes d'eau douce, poisson, boeuf, poulet, etc...). J'avoue qu'il ne m'a pas fallu bien longtemps pour m'endormir ensuite.

La suite arrivera demain...

vendredi 26 octobre 2007

Veille de départ

Toujours assez peu de choses à signaler.

Demain a lieu le départ pour Yandang Shan. Les joies du réveil à 5h du mat' et des six heures de car en perspective :) Des collègues qui s'y sont déjà rendus m'ont montré des photos enthousiasmantes.

Petit point de chinois: Shan signifie montagne et s'écrit 山 (relativement simple à retenir tout de même, d'autant que la forme est évocatrice), et se retrouve donc dans le nom de la plupart des monts locaux (Huangshan, Huashan, Wutai Shan, Hengshan, Emei Shan, etc...)

mardi 23 octobre 2007

Gutsy Gibbon - Jamendo

Pas grand chose à signaler pour aujourd'hui.

Dans la catégorie "Je suis geek et je ne me soigne pas", j'ai fait ma petite mise à jour de Kubuntu pour passer en Gutsy Gibbon (j'ai attendu quelques jours après la sortie, histoire d'éviter les miroirs saturés). Tout s'est passé sans problème, un reboot à la fin et c'est tout, j'ai été très agréablement surpris.
Question nouveauté, le support de l'écriture en ntfs (donc sur les partitions natives WinXP et Vista) serait bienvenue si j'utilisais cet OS. Dolphin à la place de Konqueror est un changement très agréable (beaucoup plus léger et intuitif). L'outil de recherche de bureau (Strigi) m'a par contre laissé très dubitatif, gourmand et instable. A se demander ce qu'il venait faire là.
Pour le reste, rien qui me concerne vraiment (meilleur gestion des drivers propriétaires, mais j'ai un portable dont tous le matériel a été reconnu du premier coup, avec accélération graphique activée pour les drivers libres, PIM orienté entreprise, etc...)

Sinon, parti sur ma lancée, je me suis décidé à virer une fois pour toute tout le contenu "illégal" qui se trouvait sur ma machine (musiques jamais achetée, animes sous license, films, etc...).
Et j'ai commencé à découvrir jamendo.
Pour ceux qui ne connaissent pas, jamendo est une plateforme de musique libre. Tous les albums sont en téléchargement gratuits, sans DRM. Il s'agit bien entendu de groupe peu connus, sans affiliation avec des majors, mais je pense qu'on doit trouver des petites perles à l'intérieur. Tout ça est disponible ici: www.jamendo.com

lundi 22 octobre 2007

Monastère de Longhua

Le dernier week-end fut fort agréable. Météo plus que clémente (entre 20 et 25 avec un ciel dégagé, je pense que je dois faire des jaloux en France).

J'en ai profité pour me rendre au monastère bouddhiste de Longhua, dans le sud de Shanghai. Petite chose remontant au IIIème siècle après JC (l'époque des Trois Royaumes), réhabilité sous les Song et les Ming (donc grosso modo à l'époque où nous nous bagarrions gentiment avec les Anglais... some things never change).
La première chose qu'on voit en arrivant est cette jolie pagode, une petite quarantaine de mètre (on me murmure 37 exactement dans l'oreillette), paradoxalement à l'extérieur du monastère:

L'entrée est également impressionnante:



Comme de bien entendu, il faut se battre pour pouvoir payer son écôt et rentrer (je commence à maîtriser la technique chinoise dite "Je me colle complètement à la personne devant pour empêcher que tout un chacun s'intercale entre nous").

J'ignore si une cérémonie particulière avait lieu ce jour-là ou s'il s'agissait du comportement normal durant le week-end, mais beaucoup de chinois venait brûler de l'encens au monastère. Ils portaient leurs bâtonnets sur le crâne, et hochaient la tête vers chacun des points cardinaux.


J'avoue que c'est l'une des premières fois où je me suis senti vraiment gêné en Chine, ayant vraiment l'impression de jouer le touriste en pleine cérémonie religieuse. J'ai limité les photos d'intérieur aux pavillons vides ou presque. Voilà néanmoins quelques aperçus desdits intérieurs, particulièrement décorés. J'ai vraiment été surpris par la richesse et le foisonnement de statues, assez éloigné de la conception que je pouvais avoir du bouddhisme (bonne occasion de remettre en question mes connaissances sur le sujet) :









Quelques chinois s'amusaient aussi à lancer des pièces dans de gigantesques lanternes de bronze. Visiblement, réussir à les faire rentrer par le sommet garantit chance et bonheur. Au vu des résultats, il y aura pas mal de malchanceux cette année:








J'ajoute ici quelques détails des murs des pavillons:
















Pour finir, je me permets d'ajouter quelques photos de l'extérieurs des bâtiments:


jeudi 18 octobre 2007

BOUM

Un coup de tonnerre assourdissant dans un ciel sans nuage. Tel fut le dernier son que nous entendîment cet après-midi avant d'être plongé dans une obscurité sans fin. Dépourvus de bougies, nous fumes contraints et forcés de nous exiler en nos humbles foyers.

Bon, faudrait peut-être que je me calme sur le lyrisme flamboyant. Tout ça pour dire qu'il y a actuellement un gros pépin d'alimentation électrique sur le site et que nous avons été conviés à rentrer chez nous en l'absence d'outil de travail.

Donc, chers collègues qui lisez ce blog en arrivant au boulot, ne vous étonnez pas de notre absence sur le site.

Et je vais en profiter pour me balader un peu :)

mardi 16 octobre 2007

Journée ordinaire à Shanghai

Puisque ces temps-ci rien d'important n'émerge de mon quotidien, je vais me permettre de raconter une journée de boulot comme les autres à Shanghai.

7h: Réveil difficile pour cause de lecture tardive (cf le précédent billet). Lancement de la machine à espresso (nécessaire pour avoir le moral le matin), douche, rasage, et petit déj devant l'ordi, histoire d'avoir le temps de répondre aux mails envoyés par les Français pendant la nuit. Je prends aussi le temps de regarder quelques forums et journaux, avant de me lancer dans la rédaction d'un billet pour mon blog.
8h: Départ pour le boulot. Une petite dizaine de minutes de marche, le temps d'éviter un scooter (les deux-roues considèrent que le code de la route ne les concerne pas, notamment la partie arrêt au feu rouge), d'affronter quelques odeurs déplaisantes sur le trajet et la traversée du carrefour attenant à la station de métro, toujours épique le matin.
Quelques minutes d'attente sur le quai du métro (en heure de pointe, il faut compter quatre-cinq minutes entre deux rames), passées à regarder des buts de Premier League sur les écrans. Vient le moment de chercher une rame moins remplie que les autres. Assez difficile à cette heure-là, et celle qui me semblait un petit peu plus clairsemée que les autres s'avèrent être un repère de cyclistes (oui, il y a des gens qui ramènent leur vélo dans un métro bondé aux heures de pointes). Un groupe de bonnes femmes est occupé à pérorer et à faire profiter de sa conversation toute la rame. Arrivée à Zhongshan Park, où se joue la correspondance avec la ligne 2, je réussis à grapiller une place assise, battant sur le fil une desdites bonnes femmes, m'attirant ainsi un regard furibond (un séjour prolongé en Chine est l'une des meilleures méthodes pour oublier toute règle de politesse résultant de longues années de bonne éducation... un individu poli en Chine est condamné à rester toujours debout et à oublier toute velléité d'être servi dans un bar ou un magasin en heure de pointe). Je peux enfin dégainer mes lectures actuelles et me plonger dans les Mémoires d'une Geisha. Comme de bien entendu, mes voisins lisent par-dessus mon épaule (mais se lassent vite, ce qui est loin d'être le cas lorsque j'opte pour la DS pour agrémenter mes transports).
Arrivée à Bonshan Lu, où je descends. Une petite dizaine de minutes pour arriver au boulot. Sur la route, changement de décor, c'est rempli de toutes petites maison/échoppes. C'est plutôt un quartier populaire, peu d'eau courante, donc les habitants font leur toilette avec une bassine, souvent dans la rue. Certains sont déjà en train de hacher les légumes qu'ils vendront le midi en ravioli. D'autres vendent déjà des galettes.
Peu de temps avant d'arriver, je vois un vélo traînant une remorque emplies de bidons d'eau être renversée par un scooter. Le cycliste est méchamment amoché, mais une des habitantes du quartier lui bande rapidement le crâne. Tout ça pendant que les autres habitants du quartier abbreuvent d'injures le pilote du scooter.
Le temps de traverser la partie nord de la rue du Tibet (Xinzha BeiLu) et me voilà à l'entrée du site puis de l'immeuble. Evidemment, l'unique ascenseur (le monte-charge n'est visiblement plus utilisé) vient à peine de commencer la montée, ce qui signifie encore quelques minutes d'attente pour atteindre le septième étage. Visiblement, pas de marteau-piqueur ce matin, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Matinée classique, relativement peu de boulot, en-dehors de documents à préparer pour une audio-conférence avec l'Inde demain après-midi. Vers 11 heures, il faut commencer à répondre aux cris de détresse d'une collègue partie en Corée et qui a commis l'erreur à ne pas commettre avec le logiciel sur lequel nous travaillons. Rapide mail pour donner quelques instructions, puis départ pour la cantine. Ascenseur plein, donc descente à pied. Il est malheureusement déjà trop tard pour les raviolis, et nous avons donc droit à un ordinaire encore plus mauvais que d'habitude (ce qui n'est pas peu dire... la cuisine anglaise semble gastronomique en comparaison).
Après le repas, puisque mon serveur est occupé à mouliner, j'en profite pour lire mes mails et autre, tandis que mes collègues dorment ou discutent.
Le reste de l'après-midi reste relativement tranquille, occupé à nettoyer du code perl (ce qui est loin d'être une sinéçure). Une fois n'est pas coutume, je ne suis presque pas dérangé.
A cinq heures, départ en meme temps que mes collègues. Bus bondé, métro archi-bondé. Je m'arrête dans la concession française. Evidemment, j'ai droit aux vendeurs/raccoleurs habituels à la sortie du métro, mais ils sont moins virulents que le week-end. Une petite dizaine de minutes de marche dans cet écrin du passé, et me voilà dans un café français, doté d'une petite connection Wifi et proposant Duvel et Pastis...

Et encore une journée sans rien d'exceptionnel...

Encore une journée sur laquelle je n'ai pas grand chose à dire. Pas trop de boulot, le déjeuner à la cantine était encore plus mauvais que d'habitude (et Dieu sait que c'est loin d'être évident), et quelques fondus du marteau-piqueur se sont adonnés à leur passion une partie de l'après-midi.
Et je me suis lancé dans "Memoirs of a Geisha" d'Arthur Golden, dont j'ai eu le plus grand mal à me détacher à deux heures du mat'. Une belle plongée dans le Japon des années trentes.

lundi 15 octobre 2007

Qu'il est bon d'être en week-end et de ne rien avoir à faire...

Je dois avouer que ce week-end n'a pas été placé sous le signe de l'intense productivité, bien au contraire.
Vendredi soir, j'ai dîner avec des collègues français de passage en Chine. S'est ensuivi un raid au 'I love Shanghai' où la tequila à 1 euro a fait un certain nombre de dégâts.
Le samedi fut consacré à des activités aussi intenses que la grasse mâtinée, l'étude des premiers épisodes des séries japonaises de cette année (au Japon, octobre et avril sont les mois de lancement des nouvelles séries -- l'ensemble m'a l'air assez pauvre comparé à l'an dernier), divers coups de fil (merci Skype et Wengo), la mise à jour de mon profil Facebook, et pour finir un rendez-vous au Cotton Club entre amateurs de Duvel.
Dimanche aurait presque pu être aussi merveilleux, si un ouvrier espiègle, armé d'un marteau-piqueur, n'avait décidé de martyriser les oreilles de l'ensemble du voisinage...
Après quelques courses (l'hiver vient, pour reprendre une devise que reconnaîtront les initiés), je me suis donc posé dans un café de la concession française et j'y ai passé l'après-midi, savourant les dernières pages de Bonehunters de Steven Erikson tout en dégustant quelques tasses de thé.

vendredi 12 octobre 2007

Programme chargé pour le mois prochain

La fin de la semaine approche à grands pas, ce qui ne peut que me combler.

Après le fiasco des vacances nationales, il semble que les prochaines semaines risquent d'être occupées.
Je me suis inscrit pour une excursion via l'entreprise dans des montagnes au sud (dont j'ai, honte sur moi, déjà oublié le nom) renommées pour leur cascade. Six heures de bus aller, idem au retour, il y a des chances que ça soit un peu pénible mais le spectacle et la randonnée en vaudront sûrement la peine.

Par ailleurs, je viens de recevoir une proposition de l'ami Mikee pour aller faire un tour à Chengdu, dans le Sichuan, fin novembre.

Ajoutons à cela l'arrivée de mes parents début novembre, celle possible d'Eric (mon manager français) peu de temps après, sans oublier l'ami David qui débarque le 19 novembre, et vous aurez une idée d'ensemble d'un mois de novembre qui s'annonce actif. Heureusement qu'il me reste des jours de congé à poser :)

A part ça, dans la catégorie des concepts étranges, la fête de la bière (Oktoberfest) a également une antenne chinoise. J'ai essayé de m'y rendre jeudi soir, mais le lieu était déjà bondé (et pourtant le restaurant était de taille conséquente, et doté de deux jardins). Le spectacle de ravissantes chinoises en costume traditionnel bavarois en valait néanmoins largement la peine.

mercredi 10 octobre 2007

Baccano!

Je dois avouer que je n'ai pas grand chose d'intéressant à raconter aujourd'hui.

La vie s'écoule tranquillement, plus ou moins métro-boulot-dodo.

Après le passage du typhon, le temps est resplendissant. Bleu presque lumineux, passé la pellicule de pollution.

Bref, rien de particulièrement passionnant à l'horizon.

Donc, je vais quitter ma casquette d'expat' en Chine pour coiffer celle d'Otaku, et parler d'un de mes coups de coeurs du moment: Baccano!

C'est une série d'animation japonaise, à mi-chemin entre fantastique et film noir. Se déroulant principalement dans le New York des années 30, l'ambiance rappelle énormément celle des Incorruptibles.
Le scénario est particulièrement complexe, mêlant guerre des gangs, lutte pour l'immortalité (non, rien à voir avec Highlander) et meurtres en série dans un train de luxe.
Le style graphique, se basant sur des couleurs presque sépia, retranscrit particulièrement bien l'ambiance de la prohibition.
L'histoire elle-même est raconté via un entrelacement de flash-back qui rendent les deux-trois premiers épisodes assez confus, mais permettent ensuite de jouir pleinement d'une intrigue savamment orchestrée, d'autant que la galerie de personnage est riche et plutôt réussie.
Mention spéciale également au générique, qui rappelle beaucoup celui de Cowboy Bebop pour les connaisseurs.

Je n'ai pas encore trouvé de version sous-titrée française de qualité, mais ceux qui sont près à affronter le japonais sous-titré anglais peuvent récupérer tout cela en torrent ici:

http://www.ayu-anime.net/torrents.php

mardi 9 octobre 2007

Et bis repetita

Il semble que ce début d'octobre soit propice aux réminiscences des évènements de septembre.
Par exemple les rechutes de grippe.
Ou encore le retour des typhons.

La star du moment s'appelle Krosa. Je n'ai pas réussi à déterminer l'origine du prénom, mais elle a fait pas mal de dégâts dans le sud de la Chine et a entraîné pluies torrentielles et vents particulièrement violents sur Shanghai. Il y avait un petit côté Mary Poppins dans les rues, lorsque tout un chacun tentait vainement de garder son parapluie, voire (vain espoir) de l'empêcher de se retourner.
Il n'a cessé de pleuvoir pendant un jour et demi, mais il semble que tout se soit calmé (ni pluie ni vent par la fenêtre, juste d'immenses flaques d'eau sur le toit des bâtiments alentours.

lundi 8 octobre 2007

Retour au boulot...

Comment dire...

Il y a des moments où on a l'impression que le sort s'acharne un peu.
Par exemple lorsqu'une méchante rechute de grippe se manifeste le premier jour des vacances.
Que le médecin de l'hôpital vous dit "You have to stay home".
Et que la majeure partie des vacances se termine dans un lit, avec toute la vigueur et le dynamisme d'une moule post-erikaienne.

J'ai pu en profiter pour me reposer (le mot est faible) mais ça ne m'empêche pas de sacrément regretter tout le programme gentiment mitonné.

lundi 1 octobre 2007

Préparation avant le départ

Enfin les vacances!

Je dois dire que les derniers jours (surtout le samedi et le dimanche travaillés) furent plutôt pénible, notamment les problèmes survenant deux heures à peine avant le départ.

Mais tout cela est passé, et me voilà enfin en vacance (je me répète là... mais je dois avouer que je savoure). Nous fêtons aujourd'hui la fête nationale (l'anniversaire de la fondation du PCC...), ce qui entraîne trois jours fériés, auquel on rajoute les deux jours de récupération dûs au week-end.

Il s'agit d'une des seules périodes de vacance en Chine, ce qui se traduit par des mouvements de population particulièrement dingues. Autant dire que trouver un billet de train pour Xian, où je pars demain, fut particulièrement difficile. (Je passe sur les joies de la file d'attente dans la gare, où tout se jouait à grand coup de coude...)

J'ai effectué aujourd'hui les achats de dernière minute (chaussures de rando, vêtements chauds puisqu'il y a près de dix degrés de diffférence entre Shanghai et Xian), etc... J'ai pu à cette occasion apprécié pleinement le décathlon de Shanghai, ce qui m'a permis d'éviter les mauvaises surprises que peuvent recéler les articles de sport chinois (les échos que j'en ai eu de la part d'expat' n'étaient pas glorieux).

Le programme est donc: départ demain en début d'après-midi pour Xian, en train (expérience qui promet d'être folklorique, puisqu'il faut compter une vingtaine d'heures de trajet... et oui, c'est grand la Chine). Visite de Xian mercredi et jeudi, notamment l'armée du premier empereur. Balade ensuite dans le Huashan, l'une des cinq montagnes sacrées. La randonnée là-bas est paraît-il fabuleuse. Nuit du vendredi sur place, retour sur Xian le samedi et train pour Shanghai avec arrivée le dimanche matin. J'espère juste qu'il ne pleuvra pas trop. Par contre, il risque d'y avoir énormément de touristes chinois. Il faudra bien faire avec.