Wipha est une charmante damoiselle, née au large d'Okinawa. D'un caractère taquin et parfois exubérant, elle semble marcher dignement sur les traces de son grand frère Nari.
Son côté taquin s'est révélé lorsqu'elle a décidé d'aller faire un tour à Shanghai au lieu de se contenter de longer les côtes comme prévu.
Le côté exubérant a conduit les autorités locales a évacuer 200 000 personnes de Shanghai.
Car Wipha n'est pas une femme comme les autres. C'est un super-typhon de catégorie 5 (on me murmure dans l'oreillette qu'elle est repassée en catégorie 4), qui est passé cette nuit sur la ville.
Pour donner une idée, il n'a pas arrêté de pleuvoir entre hier midi et ce soir.
J'ai un peu rigolé quand Wang Junxing, mon manager, m'a conseillé de prendre le bus pour aller jusqu'à l'entrée du site, pour éviter de marcher dans l'eau. (pour information, le trajet en question représente cinquante mètres).
J'ai moins rigolé quand j'ai vu les cinquantes centimètres d'eau à l'entrée du bâtiment (le terrain est plus bas que le niveau de la route à cet endroit-là, donc tout s'y déversait depuis le début de l'après-midi). Donc bus pour traverser les cinquantes mètres. Et il a fallu marcher sur les eaux pour atteindre le métro. J'en ai profité pour me rendre compte, vu l'état de mes chaussures, que je n'étais pas Jésus.
Pour donner une idée, les cyclistes s'étaient reconvertis en pédalo dans certaines rues. En marchant dans l'eau, je sentais les vagues provoquées par les voitures et les bus.
Heureusement, mon métro est aérien, donc il fonctionnait correctement. Je ne sais pas ce qu'il en était des autres lignes.
J'ai pu rentrer sain et sauf chez moi, et attendre tranquillemement l'arrivée du typhon proprement dit. A ce niveau-là, j'ai presque été déçu. Il y a eu un énorme boum vers minuit lorsqu'une rafale de vent particulièrement violente est passé près de chez moi, et c'est à peu près tout.
Il semble que la pluie se soit arrêtée. Il y a encore pas mal de vent pour l'instant, mais rien qui ne m'empêcherait de sortir de chez moi. Le métro a l'air de bien circuler.
En tout cas, l'école est fermée aujourd'hui. Mais pas le boulot...
Son côté taquin s'est révélé lorsqu'elle a décidé d'aller faire un tour à Shanghai au lieu de se contenter de longer les côtes comme prévu.
Le côté exubérant a conduit les autorités locales a évacuer 200 000 personnes de Shanghai.
Car Wipha n'est pas une femme comme les autres. C'est un super-typhon de catégorie 5 (on me murmure dans l'oreillette qu'elle est repassée en catégorie 4), qui est passé cette nuit sur la ville.
Pour donner une idée, il n'a pas arrêté de pleuvoir entre hier midi et ce soir.
J'ai un peu rigolé quand Wang Junxing, mon manager, m'a conseillé de prendre le bus pour aller jusqu'à l'entrée du site, pour éviter de marcher dans l'eau. (pour information, le trajet en question représente cinquante mètres).
J'ai moins rigolé quand j'ai vu les cinquantes centimètres d'eau à l'entrée du bâtiment (le terrain est plus bas que le niveau de la route à cet endroit-là, donc tout s'y déversait depuis le début de l'après-midi). Donc bus pour traverser les cinquantes mètres. Et il a fallu marcher sur les eaux pour atteindre le métro. J'en ai profité pour me rendre compte, vu l'état de mes chaussures, que je n'étais pas Jésus.
Pour donner une idée, les cyclistes s'étaient reconvertis en pédalo dans certaines rues. En marchant dans l'eau, je sentais les vagues provoquées par les voitures et les bus.
Heureusement, mon métro est aérien, donc il fonctionnait correctement. Je ne sais pas ce qu'il en était des autres lignes.
J'ai pu rentrer sain et sauf chez moi, et attendre tranquillemement l'arrivée du typhon proprement dit. A ce niveau-là, j'ai presque été déçu. Il y a eu un énorme boum vers minuit lorsqu'une rafale de vent particulièrement violente est passé près de chez moi, et c'est à peu près tout.
Il semble que la pluie se soit arrêtée. Il y a encore pas mal de vent pour l'instant, mais rien qui ne m'empêcherait de sortir de chez moi. Le métro a l'air de bien circuler.
En tout cas, l'école est fermée aujourd'hui. Mais pas le boulot...
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