mardi 14 août 2007

Librairies de Shanghai

Allez, je suis un peu moins en retard ce matin, donc je vais pouvoir vous conter quelques unes de mes aventures du week-end (mais toujours pas de salon de thé).

Commençons par les librairies de Shanghai.
Evidemment, étant donné que je lis pas mal en ce moment dans le métro, ma pile d'ouvrages disponibles se réduit à vue d'oeil, et je ne tiens guère à me balader avec un dico pour cause d'absence d'alternative.
Donc j'ai repéré où se trouvait la rue des librairies, et je m'y suis rendu fissa. C'est très loin de ressembler au quartier latin, question densité, mais on peut tout de même y trouver son bonheur. Je commence par un gigantesque bâtiment avec des inscriptions multilingues sur la façade. Ce fut le choc. C'est vraiment la plus grande librairie que j'ai jamais pu voir. On peut y faire rentrer le Furet du Nord et il restera largement de la place.
Par contre, question contenu étranger, ce n'est pas vraiment ça. En-dehors d'Harry Potter, de John Grisham et des classiques étrangers (Shakespeare, Mark Twain, et autres), ça reste plutôt vide question roman en anglais (je n'ose parler du français).
Il y a avait surtout un magnifique rayon consacré aux classiques du marxisme-léninisme. Plutôt grand, et déserté.
En désespoir de cause, je me suis rendu vers une autre échoppe, spécialisée dans les ouvrages étrangers. J'imaginais trouver mon bonheur. Malheureusement, c'était surtout:
- premier et second étage: cours et méthodes de langues (pour le chinois, l'anglais, le français, le coréen, le japonais, l'espagnol, etc...)
- troisième étage: ouvrages d'art (sympa mais pas forcément génial pour lire dans le métro)
- quatrième et dernier étage: autre... c'est à dire enfin ce que je cherchais. On est encore loin du rayon étranger d'un Gibert, mais il y a avait quand même de quoi faire. A peu près uniquement en anglais, évidemment (j'ai été surpris de voir Eugénie Grandet ou Old Goriot).
Je ne peux pas dire que j'ai vraiment trouvé mon bonheur, mais j'en suis tout de même ressorti avec After Dark (en français Le passage de la nuit) de Haruki Murakami et Bonehunters, de Steven Erikson (un des meilleurs auteurs de fantasy à l'heure actuelle). After Dark est génial. Je m'en veux juste de le lire en plein jour, j'ai l'impression qu'il faudrait que je trouve un petit bar presque déserté pour le lire d'une traite durant la nuit.

Et il semble que les salons de coiffure viendront plus tard...

Accessoirement j'ai une compétition de natation ce soir. On verra bien ce que ça va donner.

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