dimanche 22 juillet 2007

Week-end pure détente

Après une semaine durant laquelle je n'ai guère profité de la vie à Shanghai, j'ai décidé de me rattraper ce week-end.
Cela a commencé tout doucement. Une début de soirée vendredi dans une lounge de la concession française. Les cocktails étaient délicieux. J'ai rencontré là-bas une petite pakistanaise qui habite Shanghai depuis plus d'un an, et nous avons pas mal discuté de nos expériences respectives (enfin, surtout des siennes vu la brièveté de mon séjour).
Par la suite, pris d'une soudaine envie de dîner et d'avaler autre chose que de la cuisine chinoise (qui est certes bonne et variée, mais comme dirait l'ami Mikee, on finit toujours par ressentir le besoin de dévorer une pizza), j'ai commencé à errer dans les rues à la recherche d'un restaurant qui me ferait envie. J'ai fini par trouver un restaurant qui propose le nec plus ultra de la mode culinaire à Shanghai en ce moment: la pierrade.
Je dois avouer que s'enfiler un tournedos bien saignant après trois semaines en Chine tient de l'orgasme culinaire.

Je tiens à préciser que ce week-end est particulièrement orageux. Les éclairs ne cessent d'illuminer la nuée de building que j'aperçois de ma fenêtre.

Mon samedi fut un modèle de glande. Grasse matinée (comprendre: réveil à 8h30), après-midi passée à la terrasse d'un café à dévorer Darwinia de Robert Charles Wilson (excellent), soirée dans un restaurant italien (excellent carpaccio, et j'ai pu découvrir d'étonnants vins chiliens aux tannins particulièrement subtils). J'avoue par contre que j'ai mis du temps à comprendre pourquoi on m'avait apporté un café pour l'apéritif... Ici, un américano ne désigne pas un cocktail à base de campari, de vermouth et d'agrumes, mais un café.
La soirée dans le club au-dessus du resto fut fort agréable.

Et ce matin, le temps d'émerger d'une gueule de bois de bonne facture, et me voilà en route pour prendre quelques photos et faire un petit tour dans les musées - en l'occurence celui d'urbanisme de Shanghai, dans lequel on trouve notamment énormément de photos et de documents sur la ville telle qu'elle pouvait être à la fin de la guerre de l'Opium (donc lorsqu'elle est devenu un comptoir marchand), ainsi que sur son développement dans les années à venir.

Et cet après-midi, j'ai pu déménager en sens inverse par rapport à la semaine dernière et emménager enfin (je l'espère) définitivement dans mon appartement.


Ancienne demeure de la concession française
Idem
L'un des seuls bâtiments chinois traditionnels que j'ai pu voir à Shanghai: un kiosque dans la concession française.
Cet homme est en train de peindre des idéogrammes sur le sol. Je ne sais pas pour quelle raison, mais il prenait visiblement sa tâche très à coeur.

Entraînement de Tai-Chi
Le Shanghai Grand Theater, plus connu sous le nom d'Opéra de Shanghai. On remarquera à un détail subtil que la programmation ne se résume pas aux classiques.
Vue sur la place du peuple depuis le café du musée d'urbanisme

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